La formation « Rue de la Sardine » a vu le jour entre 1994 et 1995, à Arles (Bouches-du-Rhône, France) où se retrouvaient régulièrement cinq à six musiciens épris de blues et de bluegrass. La plupart d’entre eux avaient fait partie, dès les années 1980, d’un orchestre de rock arlésien baptisé « Nain Jaune », inspiré par les Blues Brothers, les Rolling-Stones et plus largement par les standards du rock'n'roll, de la pop, du blues et du hard rock.
De 1996 à 2003, le groupe, en quête d’identité et d’une musique plus « authentique », explore désormais largement la gamme des compositions traditionnelles américaines. Il s’agit en particulier des sons et des mélodies qui gravitent dans la sphère du bluegrass. Au demeurant, à cette époque, « Rue de la Sardine », en pleine gestation, se produit très peu en public et s’apparente davantage à une formation de musique de chambre.
La nouvelle « Sardine », plus fraîche que jamais, adapte en français un certain nombre de textes anglo-saxons. Mais l’originalité de ses propres compositions tient au fait qu’elles sont tirées en grande partie des romans de John Steinbeck, une autre star vénérée du groupe qui est à l'origine même de son nom.
Mais au fait, le saviez-vous ? Il en va des Sardines comme des bons vins, elles se bonifient avec l’âge, c’est pourquoi dans les milieux autorisés de la conserverie on parle de millésime pour les Sardines. Il convient cependant de retourner les boîtes de CD tous les cinq ou six mois environ afin que toute la musique soit baignée par l’huile (d’Olyve bien sûr). Les Sardines peuvent ainsi être écoutées avec la même saveur durant des années.